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Johann Nepomuk Nostitz, comte Nostitz Rieneck (1768-1840)

Johann Nepomuk Nostitz, comte Nostitz Rieneck (1768-1840)
Johann Nepomuk Nostitz, comte Nostitz Rieneck (1768-1840)

Johann Nepomuk Nostitz naît à Prague, le 24 mars 1768. Il reçoit une éducation particulièrement soignée, notamment sous la direction de personnalités comme Pelzer, Schaller, Dobrowski. Il effectue sa  formation militaire à l’académie militaire de Wiener Neustadt, en 1784 et 1785, à la fin de laquelle il entre comme Cadet au régiment de dragons légers Leopold Toscana (qui deviendra plus tard le régiment de dragons n° 2 – Kaiser et sera dissous en 1801). Il est fait lieutenant en 1786, Oberlieutenant en 1787.

En 1789, il est au siège de Belgrade et également  promu capitaine de cavalerie.

En 1793, année où il est nommé Major, il combat brillamment à Ebellheim, participe à l’enlèvement des défenses de Weißenburg (13 octobre), aux combats de Brumpt (26 octobre). 

1794 voit Nostitz à Lincelles – le 18 mai, où il est par ailleurs blessé, à Hooglede, le 13 juin – à Lüttichle, le 27 juillet (la Relation de la bataille fait son éloge).

Nommé lieutenant colonel en 1795, il est à Heidelberg, le 24 septembre, où, d’après les rapports, son engagement participe largement à la victoire des Autrichiens.

En 1796, il est promu colonel et combat, le 14 juin, à Maudach près de Mannheim, où les Français sont repoussés avec de lourdes pertes. Le 11 août, il est à Eglingen, durant la bataille près de Neresheim durant laquelle, quoique blessé il emmène la cavalerie,. Le 14 septembre, c’est à Weihering (près de Neuburg) qu’il se fait de nouveau remarquer et s’attire les éloges du commandement. Enfin, le 2 octobre, il est à Biberach et, de nouveau, est l’objet des éloges du feldmarschall-lieutenant Kospoth. 

Nostitz quitte alors le service actif, pour s’occuper, à partir de la fin de 1796, des biens qu’il a hérité de son oncle, le feldmarschall et président du conseil aulique de la guerre, Friedrich Moriz Nostitz. 

Mais lorsque la guerre contre la France prend, en 1800, pour l’Autriche, une tournure défavorable, Nostitz se présente de nouveau à l’armée, de son propre chef. Il est alors nommé général major et brigadier de la Légion Archiduc Charles (constituée de troupes venant de Bohême, Moravie et Schleswig). La paix revenue en 1801, il reçoit ensuite le commandement d’une brigade de cavalerie, à Prague.

 

Dés le début de la campagne de 1805 Nostitz est à son poste. Il est, en tant que général d’une brigade de cavalerie, d’abord sous les ordres de Klenau, puis de Kienmayer, enfin de Kutusov et de Bagration. A chaque fois, il est chargé de commander l’arrière-garde. Il va participer ainsi aux combats de Dürnstein, le 11 novembre 1805, de Schöngraben et Hollabrunn, le 16 novembre. Il est à Austerlitz, le 2 décembre, où il se comporte de nouveau avec bravoure. 

Sa santé s’étant aggravée, Nostitz va trouver pour un certain temps le repos qu’il mérite. Mais le voilà de nouveau prêt à servir, et le 28 décembre 1808 il retrouve l’armée. Début avril 1809, il se voit confier le commandement de la réserve du corps d’armée de Bellegarde. 

Il est, les 21 et 22 juin à la bataille d’Aspern/Essling, durant laquelle il défend avec énergie le village d’Aspern (il a deux chevaux tués sous lui et est lui-même contusionné), puis, les 5 et 6 juillet, à Wagram, où il combat à Markgrafneusiedl (il est légèrement blessé).

La campagne terminée, Nostitz revient de nouveau sur ses terres. La campagne de 1813 le voit de nouveau sous les armes. Il est à Leipzig, le 16 octobre 1813, à la tête des cuirassiers autrichiens et sa participation à la victoire des Alliés est notoire. Elle est d’ailleurs récompensée par la Croix de Commandeur de l’Ordre de Marie-Thérèse, et l’Ordre russe de Sainte-Anne (1e Classe).

Durant la campagne de 1814, il combat á Troyes, le 23 février, Arcis-sur-Aube, les 20/21 mars, La Fère Champenoise, le 25 mars.

S’il participe à la campagne de 1815, celle-ci ne lui donne cependant pas l’occasion de montrer une nouvelle fois ses talents. En 1816, Nostitz quitte de nouveau l’armée. Sa santé accuse maintenant fortement les efforts fournis durant tant d’années. Il a du mal à marcher. Il prend définitivement sa retraite, en 1821.

Johann Nepomuk Nostitz s’éteint, le 22 octobre 1840, à Prague, âgé de 72 ans. Avec lui disparaissait l’un des meilleurs chef de cavalerie de son temps.