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Mémoires du capitaine Marcel – Annexes – Le Consulat et le Premier empire

Services de Nicolas Marcel

N° 27     INFANTERIE DE LIGNE

69e RÉGIMENT

(DEVENU 64e)

État des services de M. Marcel (Nicolas), capitaine de voltigeurs, admis à jouir dans ses foyers du traitement de non-activité par suite de l’organisation du dit régiment.

SERVICES.

CAMPAGNES, ACTIONS ET BLESSURES.

Fils de Nicolas et de Marie-Jeanne Réau, né le 14 mars, an 1786, à Ricey-le-Bas – Canton des Riceys – Département de l’Aube.

Entré an 69e régiment de ligne comme conscrit de l’an 15 le 23 octobre 1806.

Caporal le 21 novembre 1806.

Sergent le 30 mai 1807.

Nommé sous-lieutenant par décision de S. A. le prince d’Essling, le 2 février 1810;

confirmé dans ce grade par S. E. le ministre de la guerre, le 27 décembre 1810.

Nommé lieutenant par S. E. le duc de Raguse, le 4 juin 1811.

Nommé capitaine par décision du général en chef Comte Reille du 7 juillet 1813

Confirmé par décret de l’Empereur du 6 septembre 1813.

A fait la campagne de 1807 en Allemagne.

Celles de 1808, 1809, 1810, 1811, 1812, 1813 en Espagne et en Portugal.

Celle de 1814 en France, aux Pyrénées.

Blessé d’un coup de sabre à la tête par la cavalerie anglaise le 22 juillet 1812 à la bataille des Arapiles.

Blessé d’une balle à l’épaule gauche le 1er janvier 1814, près de Bayonne, à l’île de Broc sur l’Adour par les troupes anglaises.

Il passa le premier le pont de Bibaye en Galice, le 16 janvier 1809, défendu par les Espagnols et fit plusieurs prisonniers.

Le 23 juillet 1812, à Alba en Espagne, quoique gravement blessé de la veille aux Arapiles, il voulut se trouver dans les rangs et il contribua beaucoup à maintenir les soldats du bataillon qui fut chargé par la cavalerie.

Le 10 décembre 1813, en avant de Bayonne, il enleva de vive force avec sa compagnie une maison où il fit 20 prisonniers dont 5 officiers anglais ou portugais. Le 1er janvier 1814, les Anglais firent attaquer l’île de Broc sur l’Adour, près de Bayonne, afin d’empêcher les travaux de fortification. Le capitaine Marcel, qui, avec sa compagnie, se trouvait sur la rive droite, fut averti que les troupes dans l’île n’avaient plus de cartouches. On eu ramassa en toute hâte mais on ne trouva personne pour passer les barques. Le capitaine Marcel s’offrit pour encourager deux paysans qui étaient là pour ramer. Arrivé au bord, 150 travailleurs viennent en foule se jeter dans la barque, un boulet creux coupe la cuisse à un homme, en blesse 5 autres, la barque est criblée. M. Marcel porte les cartouches, transmet les ordres donnés pour le commandant de l’île, revient, fait passer en trois fois les travailleurs, ne s’embarque qu’avec le dernier détachement, malgré le feu violent de l’ennemi; il est blessé en sortant du bateau.

Certifié par nous, membres du Conseil d’administration du dit régiment, le présent état de services.

Fait à Sarrebrück, le 6 septembre 1814.

(Suivent les signatures.)